… l’espace clos du jardin
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23 décembre 2014Camélia : Arbuste ornemental, classé dans les plantes de terre de bruyère, à feuilles persistantes d’un vert foncé et luisant, remarquable par la beauté de ses fleurs le plus souvent blanches, roses ou rouges. Différentes espèces et variétés donnent des floraisons d’automne, d’hiver et/ou de printemps.
Famille : Théacées
Genre : Camellia
Espèces : entre 100 et 250 espèces (dont les plus fréquentes en plantes ornementales sont Camellia japonica, Camellia sasanqua, Camellia sinensis) et une multitude de cultivars.
Une espèce botanique est une plante qui provient du milieu naturel sans intervention humaine. Un cultivar est une plante obtenue en culture, généralement par sélection.
Floraison : de début septembre à début juin
Port : dressé et parfois également étalé
Hauteur : jusqu’à 4-5 m en conditions idéales
Diamètre : jusqu’à 5 m
Sol : humifère, bien drainé, frais et acide (PH : 5,5 à 6,5)
Besoin en eau : important en été
Exposition : mi-ombragée voire ombragée (pour la plupart), soleil (pour les C. sasanqua)
Rusticité : jusqu’à – 15°C, mais les boutons et fleurs peuvent souffrir du gel dès – 2°C (pour la plupart).
Origines, étymologie et usages
Originaire des régions côtières d’Asie orientale et méridionale (Japon, Corée, Chine, Taïwan, Indonésie … ), le Camellia est connu depuis le IVe siècle des Chinois qui l’appellent Cha. Au Japon, il est nommé Tsubaki (‘arbre aux feuilles luisantes’). Au XVIe siècle dans l’île de Honshu, à Higo (aujourd’hui Kumamoto), des samouraïs choisirent pour emblème les camélias locaux, issus probablement de Camellia japonica croisés avec la sous-espèce rusticana. A cause du caractère insulaire du milieu, quelques types variétaux peu nombreux se dessinèrent : les Camellia Higo étaient nés, trapus et ramifiés, faciles à former en bonzaïs, aux fleurs simples (5 à 9 pétales) et rondes, de couleurs lumineuses, aux étamines nombreuses (200 minimum) et bien visibles formant une couronne centrale. Une liste officielle de 107 Higo a été établie en 1982.
Il a été introduit en Europe au Portugal et en Espagne, à partir du XVIe siècle. Il n’est décrit qu’en 1712 par Engelbert Kaempfer. Deux plants japonais (probablement des C. japonica et C. sasanqua ) ont été baptisés ‘Camellia’ par Carl von Linné, en 1753, en hommage à Joseph Kamel (1661-1706), jésuite moravien et botaniste responsable de la découverte de la flore des Philippines. C’est l’impératrice Joséphine de Beauharnais qui en a lancé la mode en France. La plante est introduite à Nantes en 1806 grâce à Abraham Ferdinand Favre qui l’acclimate en extérieur. Deux orthographes coexistent aujourd’hui : Camellia pour les botanistes et Camélia préféré par Alexandre Dumas dans son roman, La dame aux camélias, et admis depuis par l’Académie française.
Le camélia connaît une vogue marquée toute la première moitié du XIXe siècle, fleur-phare des ’boutonnières’ d’alors, il s’installe comme plante ornementale indispensable dans la plupart des parcs et des jardins d’agrément … quand sa culture est possible (toute la moitié Ouest de la France bénéficie de bonnes conditions pour la culture du camélia, à la différence de l’Est au climat trop contrasté, et où la plantation est à réserver à des endroits bien abrités). Le camélia suscite nombre de collections et études comme celle de l’abbé Berlèse, un botaniste horticulteur italien, qui possédait une collection de plus de 300 espèces et cultivars et en a rédigé une iconographie. De nouvelles variétés peuvent être encore découvertes : le Camellia granthamiana ne l’a été qu’ en 1955. Les camélias ont la vie longue, certains pieds ont plus de 500 ans, voire 1000 ans .
D’abord cultivé à Angers et Nantes, la production française actuelle est surtout finistérienne.
Les camélias ne sont pourtant pas tous cultivés pour l’attrait esthétique de leurs fleurs. Nombreux camélias sont destinés à la production d’huile : les espèces C. crapnelliana (haut de 10 m, feuille vert foncé, vernissée de 20 cm de long, fleur blanche de 11 cm de diamètre, fruit rond de 8-10 cm de diamètre), C. gigantocarpa, C. oleifera (7m, port dressé, feuille 11,5 x 5 cm, fleur blanche de 7 cm de diamètre, parfumée, graine riche en huile), C. sasanqua, C. yuhsienensis (arbuste de 3 m, feuille de 11x 5,5 cm, grappe de fleurs blanches de 9,5 cm de diamètre, très abondantes et fortement parfumées, 300 litres d’huile à l’hectare). Ces huiles sont riches en acides gras et participent aussi bien à des utilisations nutritionnelles, que cosmétiques ou encore à la production de biocarburants et matières premières chimiques.
Le premier thé de l’année – Katsushika Hokusai (1760 – 1849)
La production la plus importante est bien sûr celle des thés, car les théiers sont en fait des Camellia sinensis var sinensis ou Camellia sinensis var assamica ou bien encore des Camellia irrawadiensis. Les plantations sont principalement chinoises et indiennes. La qualité de la récolte (le grade des thés noirs) dépend de la cueillette : un thé ‘flowery orange pekoe‘ correspond au prélèvement sur chaque rameau du bouton et de 2 jeunes feuilles, ‘orange pekoe’ bouton éclos et 2 feuilles , ‘pekoe’ feuilles moins fines, ‘pekoe souchong‘ feuilles moins fines et feuilles basses, et en bas de l’échelle ‘souchong’ feuilles basses. Les boutons et feuilles du théier sont ensuite séchées et le plus souvent oxydées, c’est ainsi qu’on obtient le thé noir, sinon le thé reste du thé vert. On parle, selon le degré d‘oxydation, de thé vert, jaune, blanc, bleu ou rouge. Les feuilles peuvent être roulées ou brisées : ‘Gunpowder’ ou ‘Broken Tea‘. Le ‘Flowering tea‘ est fait de feuilles enroulées autour d’une ou plusieurs fleurs. La boisson, riche en théine (substance très proche de la caféine) est obtenue par infusion de ces feuilles et peut servir de remède. C’est, après l’eau, le liquide le plus bu au monde ; à l’origine d’un véritable cérémonial dans plusieurs pays orientaux, dont bien sûr le Japon, il est aussi essentiel au tea-time anglo-saxon. Aujourd’hui, les thés sont classés par crus comme les vins. En phytothérapie, le thé, stimulant la sécrétion d’adrénaline, soigne l’embonpoint et la fatigue.
Le camélia hors du jardin …
Comment ne pas évoquer Alexandre Dumas fils et son célèbre roman La Dame aux camélias ? Il lui fut inspiré par son amour malheureux pour la belle Marie Duplessis (née Alphonsine Plessis à Nonant-le-Pin en 1824 et décédée à 23 ans à Paris), courtisane adulée, Dumas fit son portrait littéraire sous le nom de Marguerite Gautier, lui-même étant l’Armand Duval du roman :
On n’avait jamais vu à Marguerite d’autres fleurs que des camélias. Aussi chez Madame Barjon, sa fleuriste, avait-on fini par la surnommer la Dame aux camélias, et ce surnom lui était resté. […]
A. Dumas Fils, La Dame aux camélias,1848.
Marie Duplessis, portrait d’Édouard Viénot (1804-1872).
Les amoureux sont victimes des préjugés moraux et sociaux de l’époque, en la personne du père d’Armand qui fait tout pour éloigner la jeune fille de son fils. Celle-ci se sacrifie par amour et meurt seule, atteinte de tuberculose. Le succès du roman conduisit son auteur à en faire une pièce jouée en 1852, et, l’année suivante, Verdi s’en inspira pour écrire l’opéra La Traviata, où Marie devient Violetta Valery. De nombreuses adaptations se sont succédées sur la scène et les écrans. En 1981, Mauro Bolognini réalisa un film nommé La Dame aux camélias, où il mit en scène Isabelle Huppert, non pour jouer Marguerite, mais bien Alphonsine Plessis, et tenter de peindre la femme cachée derrière le personnage. En 2001, le film de Baz Luhrmann avec Nicole Kidman et Ewan McGregor, Moulin rouge, s’en inspire librement.
Affiche d’Alfons Mucha (1860–1939) pour La Dame aux camélias jouée par Sarah Bernardt, 1896.
Camélia, série Fleurs d’Edo – Kitagawa Utamaro, vers 1803, MFA-Boston.
Le camélia au jardin …
Utilisations paysagères : en sujet isolé, massif, palissé, haie libre ou taillée et même couvre-sol pour quelques uns (Camellia hiemalis ‘Shôwa-no-sakae’ ) . Les camélias peuvent étaler leur floraison sur 8 mois de fin septembre à début juin : dans l’ordre chronologique, C. sasanqua, puis C. x vernalis, C. x hiemalis et C. japonica. Les variétés et cultivars, très nombreux, offrent tous les tons du blanc au rouge sombre, ainsi que quelques jaunes, plus ou moins crème (le premier japonica jaune, ‘ Gwenneth Morey’ a été obtenu en Australie en 1965, suivi par d’autres comme C. ‘Jury’s Yellow’ ).
Associations : on peut associer les Camellia japonica et sasanqua, avec d’autres plantes de terre de bruyère comme les andromèdes, bruyères, érables japonais, hortensias, rhododendrons, ainsi que des cornouillers, viornes, kerria ; penser aussi aux bulbes et aux héllébores et pivoines arbustives ou non.
Plantation : creuser une fosse cubique de 60 cm d’arête minimum, placer des graviers au fond pour faciliter le drainage et planter (si possible à l’automne) dans une terre de jardin mélangée à du terreau et à de la terre de bruyère (1/3 chacun) sans enterrer le collet. Si votre terre est très calcaire, utiliser un feutre isolant et augmenter la proportion de terre de bruyère et terreau (jusqu’à 100% éventuellement). Penser en choisissant leurs emplacements que les camélias redoutent le froid intense, le vent desséchant et le soleil de midi. Pailler réduira les besoins en eau. Certains camélias supportent bien la culture en pot quand celle en pleine terre est impossible (le cultivar ‘Quintessence’ y est tout à fait adapté).
Entretien : apport de fertilisant adapté (*). La taille est possible, si utile, pour former un jeune pied ou rajeunir un vieux sujet, mais tout à fait facultative, choisir alors la période qui suit immédiatement la floraison. Les camélias forment leurs boutons floraux durant la période printemps-été.
(*) Le site de la Société Bretonne du Camellia fait un point extrêmement précis sur les engrais et paillages adaptés aux différents camélias : http://camellia-sbc.com/index.php?numlien=22
Reproduction : semis, boutures semi-aoûtées en fin d’été et marcottes.
Maladies et parasites :
– chlorose (jaunissement des feuilles, seules les nervures restent vertes) : traitement anti-chlorose à base de fer ou … de vieux clous et boites en fer enterrés à la base du camélia.
– puceron, cochenille : traitement préventif (avant le débourrement des bourgeons) ou curatif à base d’huile blanche ou d’une préparation maison (pour 1 l d’eau :1 cuillère à café de savon noir + 1 cuillère à café d’huile de colza +1 cuillère à café d’alcool à 90°C), en dernier recours insecticides à base d’imidaclopride. Favoriser les prédateurs naturels (coccinelles et petites guêpes du genre Metaphycus et Diversinervus elegans).
– otiorhynque (feuilles grignotées sur les bords) : les responsables sont les larves qui se nourrissent la nuit, elles ont un prédateur, le nématode, Heterorhabditis bacteriophora, à introduire dans l’eau d’arrosage. Bêcher au pied pour mettre à jour les larves appréciées des musaraignes. L’odeur du marc de café les fait fuir, à utiliser en paillage.
– fumagine (sorte de suie noire) : champignon se développant sur le miellat secrété par des pucerons et cochenilles, pulvériser une solution de savon noir.
– autres maladies cryptogamiques possibles : Botrytis (feutrage gris), Ciborinia camelliae (responsable du Flower Blight), Glomerella cingulata, Monochaetia camelliae, Pestalozzia guepini (qui entraine une défoliation complète de la plante), Phytophtora, Sclerotinia cameliae (qui provoque le dessèchement des fleurs). Certaines sont bénignes et cèdent aux traitements à base de cuivre et de soufre, d’autres sont redoutables, difficiles à éliminer et nécessitent le recours à des fongicides de synthèse. Eliminer tous les débris végétaux, sources de contamination, désinfecter les outils.
Selon la classification phyllogénétique (fondée sur l’étude de la molécule d’ADN) APG III, le genre Camellia fait partie du clade angiospermes, du clade dicotylédones vraies (car il possède 3 ouvertures au niveau du grain de pollen), du clade astéridées, de l‘ordre des éricales, et de la famille des théacées .
Les Camellia ont tous des feuilles alternes, lancéolées à elliptiques, aux bords légèrement dentés, vert moyen à foncé, lustrées.
Quelques cultivars
Critères internationaux de reconnaissance :
Taille des fleurs : fleur très petite < 6 cm , fleur petite 50 à 7,5 cm, fleur moyenne7,5 à 10 cm, fleur grande 10 cm à 13 cm, fleur très grande > 13 cm.
Parfum : o légèrement odorant , O très odorant.
Période de floraison : Pr précoce, Ms milieu de saison, T tardive.
Types de fleurs : simple, semi-double, anémoniforme, péoniforme, roséiforme, imbriquée.
Couleur (varie en fonction de la qualité de l’environnement) : Blanc , Rose , Rouge , Multicolore.
Rusticité : R* gélif, R** gel léger, R*** rustique (-18°C), R**** très rustique (-20° -25°C ).
Camélia à fleur simple ‘Quintessence’
Camélia à fleur semi-double en clochette ‘Freedom bell’
Camélia à fleur anémoniforme ‘Mère Teresa’
Camélia à fleur péoniforme ‘Anticipation’
Camélia à fleur imbriquée ‘Kerguelen’
Montage réalisé à partir des photos de la Société bretonne des caméllias.
Anticipation et Anticipation variegated : hybride de C. saluenensis x C. japonica ‘Leviathan’ de 1959, fleur grande, péoniforme, rouge foncé, unie ou panachée, mi-saison, florifère, croissance assez rapide, port dressé en colonne, peut faire des haies hautes.
Cinnamon Cindy : hybride de C. japonica ‘Ken’yotai’ x C. lutchuensis, obtenu en 1967 ; feuille vert clair, petite fleur semi-double blanche à blanc rosé ; hâtif à mi-saison, florifère, vigoureux, port en colonne, peut être palissé, convient bien pour faire des haies, parfum de cannelle.
Donation : un des premiers williamsii, hybride de C. saluenensis x C. japonica ‘Masayoshi’, obtenu avant 1941, grande fleur semi-double rose clair veinée, mi-saison à tardif, très florifère, longue floraison, rustique et vigoureux, dressé et buissonnant, supporte le soleil et la mi-ombre.
Kerguélen : sport de C. japonica ‘Nuccio’s Cameo’, très érigé et vigoureux, feuillage panaché tricolore , grandes fleurs imbriquées rose clair.
Madame Lourmand : semis de C. japonica, obtenu en France en 1910, feuillage sombre, grande fleur simple, blanc pur, ne “rouillant” pas facilement, hâtif à mi-saison, longue floraison, port trapu, dressé, large.
Mark Alan : semis de C. japonica, obtenu en 1957, grande fleur semi-double, pétales et pétaloïdes allongés et pointus, rouge vif, hâtif à mi-saison, florifère, port dressé, buissonnant, dense.
Night Rider : hybride de ‘Ruby Bells’ (C. saluenensis x C. japonica ‘Fuyajo’) x C. japonica ‘Kuro-tsubaki’, de 1980, fleurs petites, semi-doubles, pourpre très foncé, tardif, port dressé, petites feuilles, jeunes pousses rouge pourpre.
Okan : C. japonica de Higo, mutation de ‘Higo-yamato-nishiki’, obtenu avant la constitution de la liste officielle des Higo en 1982, feuillage foncé, fleur moyenne simple blanche à bordure rouge, environ 160 étamines en touffe évasée, mi-saison à tardif, croissance lente, port compact et étalé, quelques branches pleureuses, peut faire d’excellents bonsaïs.
Tulip Time : hybride de C. saluenensis x C. japonica de 1978, fleur moyenne simple rose clair, en forme de tulipe à pétales allongés et pointus, mi-saison, florifère, grande aptitude au palissage, vigoureux, pousse vite.
Quelques variétés botaniques de camélias
Dans l’ordre de droite à gauche et de haut en bas (montage réalisé principalement à partir des photos de la Société bretonne des caméllias) :
Ligne 1, Camellia japonica rusticana, C. reticulata, C. saluenensis, C. nitidissima,
L2, C. crapnelliana, C. oleifera, C. sasanqua, C. grijsii,
L3, C. maliflora, C. miyagii, C. yuhsienensis, C. granthamiana,
L4, C. yunnanensis, C. irrawadiensis, C. sinensis, C. crassipes,
L5, C. cuspidata, C. forrestii, C. fraterna, C. longicarpa,
L6, C. lutchuensis, C. transarisanensis, C. transnokoensis, C. tsaii .
C. x hiemalis : probable hybride naturel de C. sasanqua x C. japonica, fleurit en hiver, fleur simple ou semi-double, blanche à rose vif pourpré, de 5 à 7 cm de diamètre, feuille elliptique de 7 cm par 4, cultivars généralement bas avec de longues pousses pouvant former des couvre-sol ou être palissés.
C. japonica : jusqu’à 10 m de haut, fleur de 5 à 7 pétales rouges, à étamines saillantes soudées à la base. Il présente une grande variabilité génétique, et a donné de nombreux cultivars, c’est le camélia le plus hybridé et répandu. Sans parfum, au XIXe siècle, plusieurs cultivars actuels ont acquis une senteur comme ‘Kramer’s Suprême’, ‘Fragrant Star‘, ‘Fragrant Pink’ ou ‘Cinnamon Cindy’.
C. reticulata : arbre jusqu’à 15 m, port érigé très souple, feuillage aéré, feuilles 11x 4 cm, fleurs roses, 10 cm de diamètre, hybridations anciennes. Emblème de la province chinoise du Yunnan.
C. saluenensis : arbuste jusqu’à 6 m, port érigé et dense, feuille vert foncé luisante, de 5,5 x 2,5 cm, fleurs blanches à rose vif, semi-tubulaires, jusqu’à 10 cm de diamètre, hybridations avec C. japonica (hybrides C. x williamsii”), C. cuspidata, C. hongkongensis, etc.
C. sasanqua, arbre de 5 à 10 m, port érigé buissonnant, feuilles jusqu’à 6 x 3 cm, fleurs simples, blanches, roses ou rouges, jusqu’à 7,5 cm de diamètre, parfumées, fleurit dès septembre, hybridation avec C. japonica (= C. x vernalis) et C. reticulata. C’est le camélia qui supporte le mieux chaleur et soleil et le plus précoce (camélia d’automne).
C. sinensis : arbuste/petit arbre 6-8 m, feuilles de 16 cm de long pour la variété assamica, et 12 cm pour la variété sinensis, fortement dentées, fleurs petites, 3,5 cm de diamètre, blanches, odorantes, 1 cultivar à fleurs roses et au feuillage foncé (‘Benibanacha’), plusieurs sélections (‘Kholkida’).
C. x vernalis : probable hybride naturel de C. sasanqua x C. japonica, fleurit jusqu’au début du printemps, fleur simple ou semi-double, blanche à blanc rosé, grandes feuilles, cultivars généralement dressés et pouvant former des haies.
C. transnokoensis : variété originaire de Taïwan, à port dressé souple, cultivars mesurant 1,20 m de haut pour 1 m de large à 10 ans ; végétation dense, feuilles elliptiques jusqu’à 8 cm de long, vert sombre, fleurs petites simples, blanches et parfumées de décembre à mars.
C. tsaii : petite variété à port souple à pleureur, fleurs petites blanches en février-mars, peu rustique. Idéal en pot.
Parcs et jardins de Nantes : http://www.jardins.nantes.fr/N/Plante/Collection/Camellia/Camellia.asp
Société Bretonne du Camellia : http://camellia-sbc.com
Camellias.pics : http://www.camellias.pics/index.php
2 Comments
toujours aussi beau et instructif, j’apprécie les classements par ligne, mais un peu trop serré à mon goût, pas possible d’avoir les références entre chaque ligne ??????
hum c’est embarrassant ….comme d’hab’ trop pressée …..en fait je viens seulement de comprendre ! grâce à une lecture moins rapide je m’y suis bien retrouvée dans les identifications de chaque plante.