• Qui sommes-nous
    • Bureau d’études
    • Création
    • Entretien
    • Réalisations
    • Actualités
      La dame aux camélias
      11 décembre 2014
      … des jardins médiévaux
      3 février 2015

      Mon beau sapin, roi des fôrets

      Categories
      • Jardin des plantes
      Tags
      • Abies
      • arbre
      • Bretagne
      • conifère
      • Côtes-d'Armor
      • épicéa
      • Noël
      • Père Noël
      • persistant
      • Picea
      • résineux
      • sapin
      • solstice d'hiver
      • St Colomban
      • St Nicolas
      • tradition

      SAPIN : Arbre conifère résineux de la famille des Pinacées et du genre des Abies, à tronc droit et élevé, à écorce grisâtre et écailleuse, à branches plongeantes, à aiguilles persistantes, dont le fruit est un cône dressé et dont on rencontre de nombreuses variétés en moyenne montagne. L’espèce la plus répandue en Europe occidentale est le sapin blanc, appelé aussi sapin pectiné ou sapin des Vosges (Abies alba).

      Le sapin de Noël a pendant longtemps été non pas un sapin mais un épicéa, l’épicea commun (Picea alba), aujourd’hui celui-ci est concurrencé par le sapin de Nordmann (Abies nordmanniana) moins parfumé, mais plus résistant à la chaleur des logements.

      Sapin vosgien

      Sapin vosgien.

      Abies alba - ThoméPicea abies - Thomé

      Abies alba & Picea abies – Planches Thomé.

      Les arbres sont divisés en deux grandes catégories : les feuillus et les conifères. Le terme conifère vient du latin : conus signifiant cône et fere signifiant qui porte ; les conifères sont littéralement des porteurs de cônes, référence au mode de fructification de tout ce groupe d’arbres. Leurs graines sont principalement portées par des écailles regroupées en cônes (ou strobyles) qui ne sont pas de vrais fruits au sens botanique du terme. Leurs feuilles sont en majorité persistantes et se présentent sous forme d’écailles ou d’aiguilles pouvant avoir toutes les nuances de vert et aller jusqu’au jaune et au bleu. Leurs ports sont plutôt réguliers et souvent coniques.

      Les conifères se divisent en FAMILLES subdivisées en / Genres / dont voici les principales :

      1. ARAUCARIACÉES / Araucaria & Agathis / persistants, aux écailles ± larges, piquantes et aux gros cônes.
      2. CUPRESSACÉES / Calocedrus, Chamaecyparis, Cupressus, XCupressocyparis, Juniperus, Microbiota, Platycladus, Thuja, Thujopsis / persistants, aux petites feuilles en écailles, en général sans bourgeons résineux, cônes < 5 cm ou petites “baies”.
      3. GINKGOACÉES / Ginkgo biloba / groupe fossile avec un seul survivant, caduc.
        Mary Emily Eaton, Ginkgo biloba (arbre aux écus)

        Ginkgo biloba (arbre aux écus), planche botanique de Mary Emily Eaton (illustratrice anglaise ayant travaillé pour le New York Botanical Garden de 1911 à 1932).

      4. PINACÉES / Abies, Cedrus, Larix, Picea, Pinus, Pseudotsuga, Tsuga / tous persistants sauf Larix et Pseudolarix ; aux aiguilles ± longues (1 à 25 cm) à disposition variable, cônes ligneux moyens à gros (5-50 cm).
        Larix decidua - Thomé

        Larix decidua (mélèze), planche botanique de Otto Wilhelm Thomé (botaniste et illustrateur allemand, auteur de la célèbre Flore d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse en texte et en image pour l’école et la maison,  1ère édition de 1885 en 4 tomes avec 571 planches illustrées, 2ème édition de 1903 augmentée de 8 tomes  en collaboration avec Walter Migula).
      5. TAXACÉES / Taxus, Torreya / aiguilles persistantes en 2 rangées (3 à 6 cm), graine unique renfermée dans une arille (cupule charnue).
      6. TAXODIACÉES / Athrotaxis, Cryptomeria, Cunninghamia, Glyptostrobus, Metasequoïa, Sciadopitys, Sequoïa, Sequoïadendron,  Taxodium /  2 groupes : à écailles en alène &  à aiguilles plates en arête de poisson ; cône ligneux 1,5 à 8 cm ; quelques très grands arbres*.

      * Les liens renvoient à des photographies de l’article ‘Couleurs de Décembre‘, consacré aux conifères : pour voir l’article entier, http://jardinsdepan.fr/blog/couleurs-de-decembre-2/


       

      Famille : Pinacées
      Genre : Abies
      Espèces : 46 espèces, dont Abies alba (le sapin blanc).

      Le sapin blanc, ou Abies alba, est un conifère résineux périalpin, qui croît entre  400 et 1800 m d’altitude. Haut de 50 m, à port conique étroit, son tronc est cylindrique à écorce crevassée et sombre, il a  des rameaux lisses d’un gris argent aux bourgeons bruns. Ses aiguilles persistantes de 15 à 30 mm de long sont isolées et opposées.  Il fleurit d’avril à mai, c’est une espèce monoïque (c’est à dire qu’un seul plant porte des fleurs femelles et des fleurs mâles ; c’est le contraire de dioïque, plant qui ne porte que des fleurs d’un seul genre, femelle ou mâle). Ses cônes de 10 à 15 cm sont érigés (comme tous les sapins ) et jaunes.

      Le sapin de Nordmann est une espèce très proche du sapin blanc : ses aiguilles plates, d’un vert foncé brillant, avec deux lignes claires en face inférieure, ne diffèrent de celles du sapin blanc que par une longueur un peu supérieure (2 à 3,5 cm) et leur extrémité tronquée, ainsi que par ses cônes cylindriques, brun-rougeâtre, légèrement plus gros (4 à 5 cm de diamètre) et plus arrondis. Ses graines ailées sont également un peu plus grosses.

      Famille : Pinacées
      Genre : Picea
      Espèces : une cinquantaine selon certains, mais probablement seulement 16-18 espèces , dont Picea abies (épicéa commun).

      L’épicéa est un conifère résineux d’une hauteur moyenne de 50 m, à port conique souvent étroit. Les aiguilles sont disposées tout autour du rameau de couleur orangé, les aiguilles sont d’un vert plus ou moins bleuté selon les espèces. La fleur de couleur rose est suivie par un cône pendant, ce caractère permet de différencier les Picea des Abies dont les cônes sont dressés (avec certaines exceptions car il existe des cultivars de Picea décoratifs aux cônes érigés). Une autre clé de détermination entre le genre Picea et le genre Abies consiste à arracher une aiguille d’un rameau : la présence d’un lambeau d’écorce à sa base indique un Picea, alors qu’une marque ronde sur le rameau désigne un Abies. 


      Le sapin de Noël

      Mon beau sapin,
      Roi des forêts
      Que j’aime ta verdure.
      Quand par l’hiver
      Bois et guérêts
      Sont dépouillés
      De leurs attraits
      Mon beau sapin,
      Roi des forêts
      Tu gardes ta parure.

      Toi que Noël
      Planta chez nous
      Au saint anniversaire
      Joli sapin,
      Comme ils sont doux
      Et tes bonbons
      Et tes joujoux
      Toi que Noël
      Planta chez nous
      Par les mains de ma mère

      Mon beau sapin,
      Tes verts sommets
      Et leur fidèle ombrage
      De la foi qui ne ment jamais
      De la constance et de la paix
      Mon beau sapin,
      Tes verts sommets
      M’offrent la douce image.

      Tomi Ungerer - llustration pour la chanson Mon beau sapin

      Tomi Ungerer, Sans titre, illustration pour la chanson « O Tannenbaum », Das große Liederbuch, 1975. Lavis d’encres de couleur et rehauts de crayons de couleur gras sur papier calque 35,5 x 28 cm. Extrait du livret édité par Les Musées de la ville de Strasbourg ouvrable et téléchargeable : UNGERER_LIVRET_VISITE.pdf

      Dans la plupart des mythologies, entre autres européennes et amérindiennes, les arbres sont associés à des forces divines. Ils mettent en communication les différentes parties du monde, permettant, comme les racines profondément ancrées dans les profondeurs du sol, de passer de la surface de la Terre à ses entrailles, aussi bien que de s’élever vers les espaces aériens, comme les branches qui se tendent vers le ciel et la lumière. Ils sont le lien entre les divinités chtoniennes et  les divinités ouraniennes. Dans l’Antiquité gréco-latine et au Moyen-âge, les arbres symbolisent en plus le cycle des saisons, celui de la vie humaine et le renouveau. Les arbres au feuillage persistant sont  particulièrement associés à l’idée de vie éternelle, dans nombre de religions polythéistes, où ils étaient anciennement décorés et liés à des rites centrés sur l’idée du temps qui passe.

      Ce thème se retrouve dans le calendrier,  le solstice d’hiver y est un temps très fort.
      Pour les Romains, il marquait la fin des Saturnales, dédiées à Saturne, un dieu fort inquiétant (comme le chantait Georges Brassens) qui préside aux choses du temps et ainsi à la germination des graines enfouies, mais aussi un père cruel dévoreur de ses propres enfants.

      Fresque de Pompéi - Saturne

      Fresque de Pompéi, 1er siècle av.JC – ‘Saturne’.

      Jusqu’au IIIe siècle, un culte était rendu à Mithra, à cette même date du 25 décembre, pour commémorer sa naissance divine, Natalis Invicti (naissance du soleil invaincu). Apparu sous l’aspect d’un nouveau-né, jaillissant du rocher,  fils d’Anahid, sa mère toujours vierge, il fait regagner les jours sur les nuits.
      En  Scandinavie, fin décembre, les fêtes de Yule célébraient le retour de la terre vers le soleil, et  un sapin devant la maison était décoré de torches et rubans. Julenisse était un lutin nain protecteur, vivant dans les greniers, invisible de tous sauf des chats.
      Les Celtes célébraient le Nouvel An autour du 1er novembre (Samhain ou Samonios) par des fêtes fortement associées à la mort,  le solstice d’hiver était associé, lui, à la renaissance, du soleil, de la nature, d’un nouveau cycle. Le 24 décembre était un enfantement, et si le chêne était l’arbre druidique par excellence, c’est l’épicéa qui représentait cette (re)naissance.

      Carte postale - God Yul

      Carte postale – ‘God Yul’.

      C’est au IVe siècle, que l’institution chrétienne choisit à son tour cette date du 25 décembre pour la Nativité et Saint Colomban serait le premier chrétien à avoir fait un sapin de Noël. Le moine irlandais, responsable de l’évangélisation des royaumes mérovingiens, a fondé en 590 le monastère de Luxeuil au pied des Vosges. Là, il aurait, au soir de Noël, emmené quelques moines au sommet de la montagne ; à un vieux sapin, objet de culte païen, les religieux auraient accroché leurs lanternes attirant ainsi les  gens du lieu, à qui le saint aurait conté la naissance de Jésus, en convertissant un grand nombre.  Il faut attendre plusieurs siècles, pour retrouver traces d’un sapin de Noël et c’est du Nord scandinave que la tradition s’en répandrait, par l’Allemagne, où elle s’impose au cours du XVIIe siècle. A moins qu’elle ne vienne d’Alsace,  les actes de la ville de Sélestat faisant mention, en 1546, de l’autorisation de couper des arbres verts pour Noël. Dans un texte sur les us et coutumes strasbourgeoises, de 1605, il est noté qu’on y élève, dans les maisons, des sapins garnis de pommes et sucreries. Strasbourg organise un marché de Noël, le ‘Christkindelsmärik’, depuis 1570 et la place Kléber accueille toujours le sapin géant de Noël.

      Sapin de la Place Kléber à Strasbourg

       Le traditionnel sapin de la Place Kléber à Strasbourg.

      Quoiqu’il en soit, les familles protestantes adoptent rapidement le sapin, tandis que les catholiques lui préfèrent la crèche. En 1738, l’épouse de Louis XV, la reine Marie Leszczynska, fille de Stanislas, ancien roi de Pologne, devenu duc de Lorraine, aurait installé le premier sapin de Noël au château de Versailles, initiant son adoption par l’aristocratie européenne au cours du XVIIIe siècle.

      Nattier - Marie Leczinska

      Jean-Marc Nattier, Marie Leczynska, reine de France, lisant la Bible, 1748.

      La guerre de 1870 a entrainé l’expatriation de nombreux alsaciens, qui diffusent ainsi leur tradition des sapins de Noël richement décorés dans les milieux plus modestes. En 1858, un souffleur de verre de Goetzenbruck eut l’idée de remplacer les pommes absentes cette année-là par des fruits de verre ; le village de Meisenthal, entre Alsace et Lorraine, déjà réputé pour ses verres optiques, s’est alors fait une spécialité se souffler les boules de Noël appelées à un beau succès de part le monde. Dès les XVII-XVIIIe siècles, les colons néerlandais et allemands nouvellement installés en Amérique du nord y ont exporté l’usage du sapin de Noël décoré, ainsi que la légende de Saint Nicolas …

      Boules de Noël

      L’actuelle ligne traditionnelle des Verreries Meisenthal. http://ciav-meisenthal.fr/

      Nicolas, évêque de Myre de 300 à 345, aurait ressuscité trois petits enfants, tués et découpés en morceaux par un méchant charcutier qui les avait placés au saloir. Devenu Saint et le protecteur des écoliers, il est fêté chaque 6 décembre en Europe du Nord et de l’Est, où la coutume veut qu’un personnage à la longue barbe blanche, portant cape et chasuble, coiffé de la mitre et tenant la crosse épiscopale, aille dans chaque maison offrir friandises et jouets aux enfants sages. Au XVIe siècle, la légende s’enrichit du personnage du père Fouettard (le boucher de la légende pour certains) punissant les enfants désobéissants.

      Psautier cistercien, XIIIe, St Nicolas et les trois enfants

      Psautier cistercien, XIIIe – ‘St Nicolas et les trois enfants’.

      Anonyme, Heures de Marguerite d'Orléans, XVe - St Nicolas

      Anonyme, Heures de Marguerite d’Orléans, XVe – ‘St Nicolas’.

      Jean Bourdichon, Grandes heures d'Anne de Bretagne, XVIe - Miracle des trois enfants

      Jean Bourdichon, Grandes heures d’Anne de Bretagne, XVIe – ‘Miracle des trois enfants’.

      Image d'Epinal, Saint Nicolas

      Image d’Epinal, ‘Saint Nicolas’.

      L’histoire traverse l’Atlantique  avec les immigrés hollandais ; un 24 décembre 1822, Clément Clarke Moore,  pasteur new-yorkais, écrit pour ses enfants, A visit of St Nicholas,  publié l’année suivante. St Nicolas n’y visite plus les enfants le 6 mais le 24 décembre, et la fête des enfants finit par se confondre avec la célébration de Noël. En 1860, Thomas Nast, illustrateur du journal new-yorkais Harper’s Illustrated Weekly, représente un Santa Claus qui tient autant du lutin scandinave que de l’évêque de Myre. Vêtu d’un costume de drap rouge, ceinturé et orné de fourrure blanche, botté, Santa Claus a acquis ses caractéristiques actuelles : petit bonhomme rondouillard et jovial, à la grosse barbe blanche, il habite au pôle Nord et se déplace dans un traineau volant tiré par huit rennes, quand il ne descend pas par les cheminées, pour aller déposer des cadeaux au pied des sapins illuminés. Ce nouveau Père Noël s’impose peu à peu dans la littérature et les illustrations américaines, entre autres grâce aux publicités de Coca Cola qui diffusent largement le mythe, avant que celui-ci ne franchisse de nouveau l’Atlantique, envahissant, au cours du XXe siècle, le continent européen qui ne reconnut plus son vieux Saint Nicolas …

      Thomas Nast - Santa

      Thomas Nast – ‘Santa’, Harper’s Illustrated Weekly, 1860.

      Norman Rockwell - TSEP de 1939-12-16 - Santa at the Map

      Norman Rockwell – Couverture de The Saturday Evening Post du 16 décembre 1939 – ‘Santa at the Map’.

      CocaCola-SantaClaus

      Coca Cola – ‘Santa Claus’.

      St Nicolas fut si peu reconnu dans le Père Noël que l’Église catholique le rejeta violemment, donnant lieu à un fait divers relaté dans le journal France-Soir du 24 décembre 1951 :

      DEVANT LES ENFANTS DES PATRONAGES
      LE PÈRE NOËL A ÉTÉ BRÛLÉ SUR LE PARVIS DE LA
      CATHÉDRALE DE DIJON
      Dijon, 24 décembre (dép. France-Soir.)

      « Le Père Noël a été pendu hier après-midi aux grilles de la cathédrale de Dijon et brûlé publiquement sur le parvis. Cette exécution spectaculaire s’est déroulée en présence de plusieurs centaines d’enfants des patronages. Elle avait été décidée avec l’accord du clergé qui avait condamné le Père Noël comme usurpateur et hérétique. Il avait été accusé de paganiser la fête de Noël et de s’y être installé comme un coucou en prenant une place de plus en plus grande. On lui reproche surtout de s’être introduit dans toutes les écoles publiques d’où la crèche est scrupuleusement bannie.
      Dimanche à trois heures de l’après-midi, le malheureux bonhomme à barbe blanche a payé comme beaucoup d’innocents une faute dont s’étaient rendus coupable ceux qui applaudiront à son exécution. Le feu a embrasé sa barbe et il s’est évanoui dans la fumée.
      À l’issue de l’exécution, un communiqué a été publié dont voici l’essentiel :
      Représentant tous les foyers chrétiens de la paroisse désireux de lutter contre le mensonge, 250 enfants, groupés devant la porte principale de la cathédrale de Dijon, ont brûlé le Père Noël.
      Il ne s’agissait pas d’une attraction, mais d’un geste symbolique. Le Père Noël a été sacrifié en holocauste. À la vérité, le mensonge ne peut éveiller le sentiment religieux chez l’enfant et n’est en aucune façon une méthode d’éducation. Que d’autres disent et écrivent ce qu’ils veulent et fassent du Père Noël le contrepoids du Père Fouettard.
      Pour nous, chrétiens, la fête de Noël doit rester la fête anniversaire de la naissance du Sauveur.
      L’exécution du Père Noël sur le parvis de la cathédrale a été diversement appréciée par la population et a provoqué de vifs commentaires même chez les catholiques.
      D’ailleurs, cette manifestation intempestive risque d’avoir des suites imprévues par ses organisateurs. L’affaire partage la ville en deux camps.
      Dijon attend la résurrection du Père Noël, assassiné hier sur le parvis de la cathédrale. Il ressuscitera ce soir, à dix-huit heures, à l’Hôtel de Ville. Un communiqué officiel a annoncé, en effet, qu’il convoquait, comme chaque année, les enfants de Dijon place de la Libération et qu’il leur parlerait du haut des toits de l’Hôtel de Ville où il circulera sous les feux des projecteurs.
      Le chanoine Kir, député-maire de Dijon, se serait abstenu de prendre parti dans cette délicate affaire. »

      Pour ceux que l’anthropologie intéresse, voici un lien vous permettant de lire ou télécharger l’étude de Claude Lévi Strauss, suite à ce  fait divers, Le Père Noël supplicié, éditée par les Temps Modernes en 1952 et consacrée au mythique personnage qui vivrait au Pôle Nord …

      http://classiques.uqac.ca/classiques/levi_strauss_claude/pere_noel_supplicie/pere_noel_supplicie.html.

      Joyeuses fêtes de Noël !

      Partager
      PW
      PW

      Projets similaires

      10 mars 2023

      Vous avez dit « Mauvaises herbes » ? … la suite …


      Lire la suite
      8 mars 2023

      Vous avez dit “Mauvaises herbes” ?


      Lire la suite

      Dahlia ancien 'Madame Frissart'

      6 mars 2023

      Le dahlia noir … et les autres


      Lire la suite

      Laisser un commentaire Annuler la réponse

      Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

      Si vous avez un projet, une demande,   n'hésitez pas à nous contacter :

      Jardins de Pan

      jardinsdepan@gmail.com

      02 96 60 40 50 (du lundi au vendredi de 10h à 19h)

      Siège social : 19 Côte Vendel 22000 St Brieuc
      Adresse de livraison : 37 Chemin des Eaux minérales 22000 St Brieuc

      Théo Brünher : 06 69 22 55 56
      Arnaud Thery : 07 81 26 61 16
      Patricia Wenger : 06 722 722 18

      Mentions légales |  Réalisation Toile bleue

        Gérer le consentement aux cookies
        Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
        Fonctionnel Toujours activé
        Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
        Préférences
        Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
        Statistiques
        Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
        Marketing
        Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
        Gérer les options Gérer les services Gérer les fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
        Voir les préférences
        {title} {title} {title}